Description :
Une exposition franco-allemande pour le 70e anniversaire de la fin des camps nazis. 1944 : après les deux débarquements en France, les Alliés avancent vers l'Allemagne nazie. Le 25 novembre, ils découvrent le premier camp de concentration du front ouest : Natzweiler-Struthof. Ouvert par les nazis en mai 1941 dans l'Alsace annexée au IIIe Reich, ce camp et ses kommandos extérieurs ont vu souffrir ou mourir des dizaine de milliers de déportés, principalement résistants ou politiques, mais aussi prisonniers de guerre, Juifs, Tsiganes, Témoins de Jehovah, homosexuels... Le camp où pénètrent les Alliés en ce mois de novembre est vide. Tous les déportés ont été évacués outre-Rhin. mais pour eux, la fin de l'enfer n'est pas pour tout de suite. Le camp de Natzweiler a simplement déménagé et continue de fonctionner avec la même violence jusqu'en avril 1945. La liberté a beau sembler proche, beaucoup de déportés de Natzweiler mourront avant de la retrouver. L'exposition raconte cette double fin interminable qui s'est jouée des deux côtés du Rhin.
Description Longue :
En mai 1941, en Alsace annexée de fait par le IIIè Reich, les nazis ouvrent le Konzentrationslagen-Natzweiler au lieu-dit le Struthof. 52000 personnes, originaires de l'Europe entière, sont déportées dans ce camp ou dans l'un de ses kommandos. 22000 n'en reviendront jamais. Camp de concentration nazi regroupant de nombreux kommandos (camps annexes) de travail, le KL-Natzweiler est également le lieu d'expérimentation pseudo-scientifiques et d'exécutions de résistants. Inauguré en 2005, le centre européen du résistant déporté introduit la visite de l'ancien camp. Bornes tactiles, films, objets et photos retracent la montée du fascisme et du nazisme en Europe, la mise en place du système concentrationnaire nazi, et parallèlement rendent hommage aux résistances qui se levèrent contre l'oppression. Sur le site historique, un musée complète la visite des lieux et des vestiges.
