Description :
Découverte de l'édifice et des œuvres d'art, avec des personnes qui accueillent et renseignent les visiteurs. Accès à la sacristie (reliques de saint Amand et de sainte Brigitte d'Irlande) et à la tribune de l'orgue : accueil par un organiste et présentation de l'orgue. Passage vers l'église protestante Saint-Pierre-le-Vieux rouvert en octobre 2012.
Description Longue :
Le nom « Saint-Pierre-le-Vieux » évoque l’ancienneté de l’implantation d’un lieu de culte chrétien à cet emplacement, en bordure d’une vieille voie romaine, au milieu du 4e s., au temps de l’évêque saint Amand. « Vieux » est une traduction de l’allemand « Alt » et signifie la plus ancienne église dédiée à l’Apôtre Pierre, sans doute par les missionnaires venus de Rome. Plusieurs édifices se sont succédé au cours du Moyen-Âge et ont disparu, jusqu’à la construction, au 15e s., d’une église de style gothique flamboyant orientée de manière traditionnelle, est-ouest. Après la Réforme, cette église est affectée au culte protestant et le demeure jusqu’au rattachement de la Ville de Strasbourg à la France. Un décret de Louis XIV, en 1683, met le chœur à la disposition de la communauté catholique, le nef continuant à être réservée au culte protestant : c’est l’actuelle église Saint-Pierre-le-Vieux protestant, attenante à l’église catholique. Au milieu du 19e s., le chœur s’avère trop petit pour la communauté catholique. La ville décide, en 1866, la construction d’une nouvelle église orientée nord-sud, donc perpendiculaire à l’ancien chœur, démoli. Lors du percement de la rue « neuve » - devenue après 1981 la rue du 22 Novembre - la nouvelle église est amputée de sa façade et de deux travées pour respecter le nouvel alignement. On élève alors la façade actuelle et la tour inspirée de celle de l’église Saint-Étienne (détruite pendant la Deuxième Guerre mondiale). Le portail est surmonté d’un tympan illustrant la vie de saint-Pierre (1914-1923). L’église est riche en œuvre d’art anciennes : 10 tableaux attribués au peinte Henri Lutzelmann (v. 1495) et représentant la Passion du Chirst / 4 tableaux d’un retable du 15ème s., de l’atelier colmarien de Martin Schongauer, et représentant la résurrection / 4 panneaux en bois de tilleul, d’un retable du chœur ancien, œuvre du strasbourgeois Veit Wagner (1501) sur la vie de saint Pierre.
