Description :
L'Estafette présente son Lieu d'art mobile, imaginé et conçu par les membres de l'association : concert, démonstrations autour de la conception de la structure, visite commentée toute la journée de dimanche. Cette structure modulable constituée de piliers triangulaires en bois (modules) est recouverte d'une toile. L'un des piliers soutenant la structure n'est autre qu'une Renault Estafette. Tel un kit rangé dans le véhicule, la structure, déployable de mai à septembre, s'adapte à chaque lieu et à chaque événement. D'une hauteur de 4,5 m, elle est capable de s'ouvrir. Ici, l'Estafette envisage de présenter son projet au public pour la première fois, le contenant (la structure) devenant, le temps d'un journée, le contenu (le projet).
Description Longue :
La première occupation du site date du 18è siècle. Les 35 hectares du parc sont aménagés en jardin « à la française » entourant une maison de maître et deux petits pavillons occupés par un ingénieur du roi de France. En 1802, le vicomte Athanase Paul Renouard de Bussière rachète la propriété composée désormais de 117 hectares. Alfred de Bussière, fils du vicomte, va entreprendre de grands travaux afin de transformer la maison de maître en château. Sa fille Mélanie-Louise de Buissière, devenue épouse du banquier Edmond de Pourtalès-Gorgier, entreprend l’agrandissement du château et transforme le jardin « à la française » en parc « à l’anglaise ». La comtesse de Pourtalès décidera d’embellir le parc en y installant une collection de sculptures néo-classiques. Mélanie de Pourtalès accueillera régulièrement en résidence au château des écrivains, des musiciens et des personnalités politiques. En 1914, la comtesse Mélanie décède. Le château sera définitivement fermé par Mme Maurice Bérard, petite-fille de la comtesse, en 1939. Aujourd’hui, le château a été converti en hôtel tandis que le parc reste la propriété de la Ville de Strasbourg.
